• " Shrî Ram jay Ram jay jay Ram Om".

     Ma première rencontre avec ce mantra fut sur une mélodie chanté à l’ashram d’Osho en 1979.

    « Ram derviche » est descendu en janvier 2006, deux mois environ avant un voyage en Indes que nous avons fait sous la guidance de Nadège Amar. Notre première destination fut l’ashram de Ramdas, dans le Kerala, où ce mantra nous attendait dans toute sa splendeur. Il y est chanté tout au long de la journée autour des samadhis (tombeau contenant les cendres) de Ramdas ou de Krishnabaï, Mère de l’ashram. Le mantra ne s’arrête jamais. Les hommes, après une demi-heure de japa en tournant autour du samadhi le passent aux femmes qui une demi heure plus tard, le passent aux hommes. ..

    Un enregistrement joue en permanence dans les cuisines, la cantine, l’étable…

     

    Ramdas, surnommé Papa, par ses disciples, fût un grand sage de l’Inde et notamment le dernier maître de Yogi Ram SuratKumar, lui-même maître de Lee Lozowick que nous avons eu l’occasion de rencontrer par l’intermédiaire d’Yvan Amar.

      

    Ramdas

     

                               Yogi Ram Surat Kumar                                  Mr .Lee

     

    Cliquer sur le lien ci dessous pour voir le film d'Arnaud Desjardins sur Ramdas.

    http://www.youtube.com/watch?v=aegTdlj3qWM,   film d’Arnaud Desjardins sur Ramdas.

    Le Ramnam, la répétition du Nom est la pratique maîtresse de l’enseignement de Ramdas. Il se pratique beaucoup par le chant dévotionnel, sous la forme de kirtans ou appel/ répons. Lors de l’appel, on est dans l’écoute, la réceptivité, le mantra résonne dans le silence du cœur. Lors du répons, on rentre dans l’expression de l’Amour, réponse à l’appel entendu. Mon cœur est encore emprunt de la douceur qui imprègne ce lieu.

      

    Cliquer sur le lien ci dessous pour visiter Anand Ashram et écouter le Ramnam.

    http://www.youtube.com/watch?v=uG3DXDAxZRU&feature=related : Anand Ashram

     Petite anecdote pleine d’humour : nous fûmes invités à chanter à l’ashram de Ramdas « Ram Derviche »… et notre version n’est pas en kirtan mais chantée ensemble. Femmes et hommes de surcroît ne chantent pas le même mantra … Ce qui n’est pas l’habitude indienne.

    Nous n’avons pas eu le temps d’expliquer la structure de notre chant.

    Aussi des que je finissais le mantra, Jean–Pierre n’avait pas le temps d’ouvrir la bouche pour répondre Om Oui Om, que l’assemblée indienne avait déjà entonné un répons de la partie féminine … puis s’arrêtait en entendant Jean-Pierre qui chantait sa partie …

    De tout cœur et avec gratitude pour ces moments de partage et d'enseignement.

     

     

     

     


  • Extrait des commentaires d'Osho du "Vigyana bhairava tantra" , traduit de l’anglais par Françoise pour le blog.

     

    Sutra : Au moment même ou vous avez l’impulsion de faire quelque chose, stoppez !  

    La vie a 2 pôles, l’un est celui de « l’être » l’autre celui du « faire ». Votre être est votre nature, il est toujours avec vous, vous n’avez rien à faire pour l’obtenir. Il en est ainsi vous l’êtes.

    Ce n’est pas que vous le possédiez, pas plus qu’il y a une distance entre vous et lui, Vous êtes votre être.

    Faire est un accomplissement, une réalisation ;  si vous le faites cela existe, si vous ne le faite pas, cela n’apparaît pas…

     

    La première chose à noter avant de rentrer dans cette technique est que ce que vous pouvez "avoir" n’est pas votre être ; et quoique vous puissiez faire ou ne pas faire n’est pas votre être non plus. Votre être précède toute action. Votre être précède toutes vos possessions, tous vos « avoir ». Mais le mental est constamment engagé dans faire et avoir. Au-delà du mental existe votre être. Comment pénétrer ce centre, comment accéder à l’être, est ce que les religions ont toujours cherché…

     

    Aussi prenez note de la différence. Quelque soit ce que vous possédez – argent, savoir, prestige, quoique que ce soit que vous avez n’est pas votre être. Vous les avez, elles sont vos possessions mais vous êtes différent d’elles.

    Deuxièmement quoi que vous fassiez n’est pas votre être. Vous pouvez le faire ou vous pouvez ne pas le faire. Par exemple, vous pouvez rire ou ne pas rire, courir ou ne pas courir. Mais vous êtes et il n’y a pas le choix. Vous ne pouvez pas choisir d’être, vous êtes déjà…. Si vous voulez faire quelque chose, vous devez déjà être, sinon vous ne pouvez pas agir car Qui rie ? Qui court ? Etre précède toute activités.

    L’action peut être choisie, mais l’être ne peut pas être choisi. L’être est le choisisseur, pas le choisi et vous ne pouvez pas choisir le choisisseur. Il est déjà là, vous ne pouvez rien y changer.

     

    Souvenez-vous que tout « cet avoir », « ce faire », sont avec vous comme la circonférence d’un cercle l’est avec son centre. Souvenez-vous que vous êtes le centre. Le centre est le Soi ; vous pouvez l’appeler l’Atman ou comme il vous plaira.

    Tant que l’on ne réalise pas le centre, on reste dans la misère, l’angoisse et la souffrance. La circonférence est l’enfer. Ces techniques du stop sont des moyens de rejoindre le centre.

     

    Au moment même ou vous avez l’impulsion de faire quelque chose, stoppez !

    Arrêtez-vous net comme si vous étiez transformés en une statue de pierre.

    Plus rien ne doit bouger. Si vos yeux sont ouverts, laissez-les ouverts, si vous êtes sur un pied, restez y. Aucune amélioration, aucun confort, ne doivent être apportés. Stoppez !

    Les miracles arrivent parce que dans l’activité, la danse, le mouvement, lorsque vous vous arrêtez soudainement, un intervalle, un trou apparaît. Cet arrêt soudain de votre activité vous divise en deux, votre corps et vous. Vous étiez tous les deux en mouvement et tout d’un coup : Stop ! Vous vous arrêtez. Le corps a une tendance naturelle au mouvement. Il était en mouvement, aussi il y a un élan, vous dansiez et il y a un élan. Le corps n’est pas prêt à un arrêt soudain. Soudainement vous sentez que le corps à l’élan pour faire quelque chose, mais vous vous êtes arrêtés. Un intervalle apparait. Vous sentez votre corps comme à distance, très loin, avec la pulsion de bouger, avec un élan d’activité. Et parce que vous vous êtes arrêtés et que vous ne coopérez ni avec le corps, ni avec l’élan et la pulsion, vous vous séparez de lui…

    Cette technique a plusieurs dimensions et peut être utilisé de plusieurs manières.

    Mais en premier comprenez bien ce mécanisme. Le mécanisme est simple.

    Dès que vous êtes actif, vous êtes complètement absorbée par l’action, vous vous oubliez complètement, l’activité devient le centre de votre attention…

    Soudain le stop !, vous déséquilibre, vous extrait hors de l’activité. Cette extraction vous projette dans votre centre.

     

    Le mécanisme de cette technique du Stop ! est de vous projeter soudainement dans l’inactivité. Cela doit être soudain car essayer de devenir inactif se transforme en action.

    Aussi n’essayez pas ! Soudainement devenir inactif. C’est là la signification de « stop ! »

    Vous courrez et je crie stop ! N’essayez pas ! Stoppez immédiatement !

    Si vous essayez de calculer votre arrêt, d’ajuster votre posture, vous passerez à coté. La soudaineté est la base, aussi ne faites aucun effort pour vous arrêter, juste stoppez !

     

    Vous pouvez essayez cette technique n’importe où, au moment où vous vous surprenez à entreprendre une action ou dans l’action même. Par exemple, vous êtes en train de boire un verre d’eau. Vos lèvres ont touché le verre, l’eau, stop !

    Laissez la main dans sa position, laisser le désir de boire, laisser la soif à l’intérieur, arrêtez-vous complètement ! Le verre est à l’extérieur, la soif à l’intérieur, la main sur le verre, le regard sur le verre – stop ! Ne respirez pas, ne bougez pas, comme si vous étiez mort. La pulsion, l’élan du mouvement, la soif, vont libérer de l’énergie et cette énergie est utilisé pour rejoindre le centre. Vous y serez projeté.

     

    Pourquoi ? Parce que n’importe quelle pulsion est un mouvement vers l’extérieur. Souvenez-vous, une impulsion est un mouvement vers l’extérieur, l’énergie va vers l’extérieur. Il y a des lois. Si vous comprenez ces lois, le mécanisme de la technique est simple. L’énergie est toujours en mouvement – ou bien elle sort ou bien elle rentre. Elle ne peut jamais être statique. Si quelque chose est statique ce n’est pas de l’énergie, et aucune chose n’est pas de l’énergie, aussi tout est en mouvement dans un sens ou dans un autre.

    Quand une impulsion, quelle qu’elle soit vient à vous, cela signifie que l’énergie s’extériorise. C’est pour cela que votre main est allée prendre le verre – vous vous êtes déplacé à l’extérieur. Un désir va provoquer aussi un mouvement vers l’extérieur.

    Lorsque vous stoppez soudainement, l’énergie ne peut pas rester statique.

    Vous êtes devenu immobile mais l’énergie ne peut pas rester immobile à l’intérieur. Le mouvement vers l’extérieur a été arrêté mais le mécanisme du mouvement, qui peut vous projeter dans votre centre n’est pas mort. L’énergie se déplacera vers l’intérieur.

     

    Au moment même ou vous avez l’impulsion de faire quelque chose, stoppez !

    Souvenez de vous de 3 choses pour la pratique de cette technique :

    La première, pratiquez le stop ! uniquement lorsqu’un élan, une impulsion authentique est présente.

    Deuxièmement, ne pensez pas à vous arrêtez. Ne calculez pas ! Stoppez !

    Et troisièmement, attendez ! Lorsque vous vous êtes arrêtés, ne respirez pas, ne bougez pas – attendez et voyez ce qu’il se passe. N’essayez pas.

    Lorsque je dis d’attendre, je veux signifier par là de ne pas penser à votre centre intérieur. Sinon vous passerez à coté.

    Ne pensez pas au Soi, à l’Atmâ. Ne pensez pas que vous allez avoir un goût de Cela, que maintenant Cela va venir…

    Stop! Ne pensez pas ! Juste attendez ! Laissez l’impulsion, l’énergie bouger par elles-mêmes. Si vous commencez à penser au Soi, à l’Atmâ, au centre, l’énergie se dirigera dans la pensée. Et vous pouvez perdre l’énergie très facilement. Juste une petite pensée sera suffisante pour lui donner une direction, alimenter le mécanisme de la pensée et vous continuerez de penser. Lorsque je dis Stop !, cela signifie Stop ! pleinement totalement. Plus rien ne bouge comme si le temps s’était arrêté. Il n’y a pas de mouvements – simplement Vous Etes ! Dans cette simple expérience, le centre vole en éclats.

     

      

     

      

     


  • « Ram Derviche »… parce que le mantra Om Shrî Ram jay Ram jay jay Ram est, tout comme la Gâyatrî, un mantra fort répandu et sujet de nombreuses interprétations musicales.

    Lorsque nous avons plusieurs mélodies sur un même mantra et afin de nous retrouver dans nos différentes versions, nous donnons un surnom en relation avec le contenu musical ou l’histoire du chant.

    Dans cette version, composée en janvier 2006, la musique, en particulier le refrain, est inspiré d’une mélodie sur laquelle se pratique la danse des derviches tourneurs, c’est ainsi qu’elle a reçu le nom de Ram Derviche.

      

    « Ram Derviche » est, à travers son expression Sufi, un hommage à la lignée Udasin dont Yvan Amar et à Mr Gurdjieff, pour leurs amitiés avec le monde Sufi.

      

    Anecdote sur Ram derviche dans la rubrique Texte "Témoignages" article 2

    http://bhajans-chantsdevotionnels.eklablog.com/temoignages-c17121488#

     

    Jay signifie Victoire, Gloire. Ram, dans ce contexte, signifie Dieu.

    La traduction de ce mantra serait Gloire à Dieu ! Victoire à Dieu !

     

    La première partie du chant, sur le mantra Om Shrî Ram jay Ram jay Ram, est un recueillement, une première réponse à l’appel du Divin.

    L’âme amoureuse du « Bien Aimé » exprime sa dévotion.

     

    La seconde partie, le refrain, illustre la danse des derviches. Au cœur de l’ivresse, la tenue, l’alignement intérieur font que cela peut tourner et s’arrêter net.

     

    Dans le chant, notre présence est sollicitée d’une part par l’obligation d’une « tenue » dans la rapidité et l’ivresse du chant et d’autre part par la répétition du mantra sur un chiffre impaire, qui déjoue les mécanismes de fonctionnement habitués à un mode binaire.

    La deuxième partie est chantée 5 fois, s’arrête nette, puis reprend ou pas selon l’énergie. Tout le jeu est d’être là !

     

    Cet arrêt, ce stop, provoque un espace à l’intérieur dans lequel toute l’énergie qui s’apprêtait à être extériorisée est arrêtée nette dans son mouvement et reste à l’intérieur. En opérant un retournement et en l’accompagnant par l’attention, on peut alors remonter à sa source - le silence du cœur- d’où émerge le chant. Rappel de soi au Soi.

     Le « stop » est le petit clin d’œil à Mr Gurdjieff. L’exercice du Stop ! étant une pratique chère à son enseignement. Voir rubrique texte article 08 à ce sujet en cliquant sur le lien suivant.

    http://bhajans-chantsdevotionnels.eklablog.com/textes-c17111966#!/08-exercice-du-stop-extrait-des-commentaires-d-osho-du-vigyana-bhairav-a44560316

      

     

    Ram derviche

     

    Extrait live Sadhana camp 2009

    Paroles.

    Femmes : Om Shrî Ram jay Ram jay Ram.

    Hommes : Om Oui!

    Femmes : Om Shrî Ram jay Ram jay Ram.

    Hommes : Om Oui!

    Femmes : Om Shrî Ram jay Ram jay Ram. Om Shrî Ram jay Ram jay Ram.

    Hommes : Om Oui Om!

     

    Femmes : Om Shrî Ram jay Ram jay Ram.

    Hommes : Om Oui!

    Femmes : Om Shrî Ram jay Ram jay Ram.

    Hommes : Om Oui!

    Femmes : Om Shrî Ram jay Ram jay Ram. Om Shrî Ram jay Ram jay Ram.

    Hommes : Om Oui Om!

     

    Ensemble : Om Shrî Ram jay Ram jay Ram. Om Shrî Ram jay Ram jay Ram.

    Om Shrî Ram jay Ram jay Ram.

     

    Refrain chanté 5 fois.

    Om Hari sharanam ! Om Hari sharanam!

    Om Hari sharanam! Hari Om! Om Oui Om!

     

      

      






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