• Table des matières des témoignages

    01 Témoignage de Pierrette sur chanter des bhajans.

    02 Témoignage de Françoise sur Ram derviche

    03 Témoignage de Marie-Pierre sur la prière de Charles de Foucauld

  • Témoignage de Pierrette ....

    Pourquoi chantes-tu des Bhajans ? La question m' est souvent posée…

    En fait la question devrait être plutôt pourquoi je ne peux plus me passer de les chanter ?

    Ces chants sacrés de tradition indienne glorifient Dieu dans toutes ses formes et tous les noms. Ecrits en sanskrit, ne pouvant se traduire en français ils ne sont ni une performance vocale, ni un apprentissage de notes musicales. Leur tempo seul, entraine le corps appuyé par la frappe des mains dans un tel élan vibratoire que cela dépasse l’entendement. Pour moi ils m’offrent une sorte de méditation active qui nourrit mon âme d’amour Divin. En cette époque tourmentée, ils m’apaisent et me provoquent un véritable lâcher-prise. Un élan intérieur qui traduit ma foi avec ferveur et une immersion dans la claire essence du Divin.

    Ils sont chargés depuis des millénaires d’une énergie phénoménale, me disent mes amis, et se sont inscrits dans la mémoire de l’humanité. Cette alchimie inexplicable me procure une paix intérieure à l’image d’un doux massage sonore qui ravive toutes les cellules de mon corps . Voilà pourquoi, je les chante, ils sont en moi.

     «  L’apogée de ces pratiques est l’atteinte d’un état d’esprit où l’on expérimente une parfaite et indestructible paix de l’esprit »  AMMA

     


  • " Shrî Ram jay Ram jay jay Ram Om".

     Ma première rencontre avec ce mantra fut sur une mélodie chanté à l’ashram d’Osho en 1979.

    « Ram derviche » est descendu en janvier 2006, deux mois environ avant un voyage en Indes que nous avons fait sous la guidance de Nadège Amar. Notre première destination fut l’ashram de Ramdas, dans le Kerala, où ce mantra nous attendait dans toute sa splendeur. Il y est chanté tout au long de la journée autour des samadhis (tombeau contenant les cendres) de Ramdas ou de Krishnabaï, Mère de l’ashram. Le mantra ne s’arrête jamais. Les hommes, après une demi-heure de japa en tournant autour du samadhi le passent aux femmes qui une demi heure plus tard, le passent aux hommes. ..

    Un enregistrement joue en permanence dans les cuisines, la cantine, l’étable…

     

    Ramdas, surnommé Papa, par ses disciples, fût un grand sage de l’Inde et notamment le dernier maître de Yogi Ram SuratKumar, lui-même maître de Lee Lozowick que nous avons eu l’occasion de rencontrer par l’intermédiaire d’Yvan Amar.

      

    Ramdas

     

                               Yogi Ram Surat Kumar                                  Mr .Lee

     

    Cliquer sur le lien ci dessous pour voir le film d'Arnaud Desjardins sur Ramdas.

    http://www.youtube.com/watch?v=aegTdlj3qWM,   film d’Arnaud Desjardins sur Ramdas.

    Le Ramnam, la répétition du Nom est la pratique maîtresse de l’enseignement de Ramdas. Il se pratique beaucoup par le chant dévotionnel, sous la forme de kirtans ou appel/ répons. Lors de l’appel, on est dans l’écoute, la réceptivité, le mantra résonne dans le silence du cœur. Lors du répons, on rentre dans l’expression de l’Amour, réponse à l’appel entendu. Mon cœur est encore emprunt de la douceur qui imprègne ce lieu.

      

    Cliquer sur le lien ci dessous pour visiter Anand Ashram et écouter le Ramnam.

    http://www.youtube.com/watch?v=uG3DXDAxZRU&feature=related : Anand Ashram

     Petite anecdote pleine d’humour : nous fûmes invités à chanter à l’ashram de Ramdas « Ram Derviche »… et notre version n’est pas en kirtan mais chantée ensemble. Femmes et hommes de surcroît ne chantent pas le même mantra … Ce qui n’est pas l’habitude indienne.

    Nous n’avons pas eu le temps d’expliquer la structure de notre chant.

    Aussi des que je finissais le mantra, Jean–Pierre n’avait pas le temps d’ouvrir la bouche pour répondre Om Oui Om, que l’assemblée indienne avait déjà entonné un répons de la partie féminine … puis s’arrêtait en entendant Jean-Pierre qui chantait sa partie …

    De tout cœur et avec gratitude pour ces moments de partage et d'enseignement.

     

     

     

     


  • Cette prière de Charles de Foucauld dite prière d'Abandon fut une «nourriture» pour certains de nous qui, reliés à son enseignement entre 18 et 25 ans, la récitaient matin et soir.

     

    Sa mise en musique se fit quelques semaines après un séjour à l'Ashram de Chandra

    Swami où je me suis rendue avec Jean-Pierre et Françoise et un couple d’ami ayant appartenu tout comme moi,  à l’enseignement de Charles de Foucauld.

    A l’ashram, au début de chaque méditation quotidienne, se récite la prière.

    Or curieusement, la prière d'Abandon est venue, elle aussi, se dire en moi-même pendant ces moments là. Je m'entendais dire « non, ce n'est pas le lieu...!» ; mais une force s'imposait faisant sentir en même temps qu'il y avait là quelque chose de juste. Et cela se confirma.

    En effet, la rencontre avec Chandra Swami fut une reconnaissance profonde et véritable de l'enseignement que j'avais reçu. Elle m'amena à revisiter, avec un regard neuf, les textes qui avaient fondé la vie du groupe - relié à l’enseignement de Charles de Foucauld - dans lequel la jeune adulte que j'étais s'était engagée. Ce regard dépouillé des clichés et commentaires cathos me permit de saisir la Force qui anima Charles de Foucauld, Force à laquelle je me suis trouvée reliée même si à l'époque, je n'en avais pas pleinement conscience.

    Ainsi, avec Chandra Swami tout s'est relié, unifié et en même temps élargi, accomplissant en moi une véritable Réconciliation.

     

    Quelques semaines après ce voyage, Françoise, Jean-Pierre et les trois que nous étions de l'enseignement de Charles de F. avons eu l'opportunité de nous rendre à Notre Dame des Neiges en Ardèche : l'idée naquit au bord d'un petit lac bordé de jonquilles où nous étions à jouer et chanter un chant dédié à Chandra Swami et Baba Bhuman Shah : « Monsieur Lune » !

    Au bord du lac de jonquille

      

    Notre Dame des Neiges est une abbaye de la montagne ardéchoise où

    Charles de F. séjourna à deux reprises, notamment pendant un an pour se préparer à rejoindre une Trappe en Syrie, la Trappe la plus pauvre qui soit, car tel était son souhait, son désir ardent, lui « l'amoureux de Jésus », « l'assoiffé d'Absolu ».

    Notre petit groupe y passe une bonne partie de la journée s'imprégnant de l'atmosphère paisible du lieu et de l'histoire de la vie de Charles de F.

     

     Au retour de ce périple, pendant que quelques uns préparent le repas, une musique « descend » par l'intermédiaire de notre amie Françoise qui avait d'abord pris soin de bien intérioriser le sens de la prière et la manière dont les trois que nous étions, pouvions la réciter à l'époque de notre jeunesse.

    Ainsi toute la préparation du repas fut accompagnée et nourrie par la mélodie et l'accompagnement qui se cherchaient et commençaient à se poser sur la

    Prière et s'acheva en même temps qu’une forme musicale déjà élaborée put être partagée. Ensemble nous nous sommes mis à la chanter, touchés par la beauté de ce qui venait de « descendre » !

    Cela « sonnait ». Ce fut notre « bénédicité ».

      





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