• Dans la Lîlâ

     

     

     

    Tombe d'Yvan Amar 

     

     Dans la lîlâ des mondes infinis,

    Je tisse des liens

    Entre les fils de moi-même

    Pour la seule joie

    de me reconnaître

    Dans le regard de ceux qui s'aiment.

     

                                           Yvan Amar

     

    Cliquer et écouter : Enregistrement Live  Grenoble 31 décembre 2013 

     

     

     

     

     

     
     
    Ce texte, que nous avons mis sur notre propre musique, est le poème qu’Yvan Amar a écrit juste après son éveil.
    On peut le lire écrit sur sa stèle au cimetière de Gordes dans le Vaucluse.
    A "Mo'adim" – lieu du rendez vous – où se réunissaient Yvan et ses élèves, ce texte était déjà chanté - sous une autre version musicale-, un "magnificat" écrit par un des musiciens de l’assemblée.
     
    Mais le Blues prenant Jean-Pierre… en a fait une version totalement différente … qui finalement prit un rythme de valse …
    Alors il tourne et nous fait tourner, c’est là pour nous Sa Lîlâ, Son Jeu Divin.
      
    C’est le jeu ... 
    Tant que tu es dans le je, il ne peut pas y avoir de jeu, ce n’est pas possible.
    Lorsque tu vis vraiment le jeu, il n’y a plus de moi dedans, ce n’est pas possible. 
    Les deux ne coexistent pas. C’est pourquoi, pour un éveillé il n’y a pas de non-éveillé, il n’y a que le jeu.
    La lila c’est ce jeu. "  Yvan

    Nous aimons le chanter … et le chant en retour nous aime et comme le disait Yvan, nous  "amourifie" , nous rend Amour.

    " L’Amour de la Conscience provoque le même en réponse" comme l’exprime si bien une des phrases du " légamonisme " transmis par Mr Gurdjieff - à qui Yvan portait un profond respect et une considération intentionnée- - dans "les récits de Belzébuth à son petit fils" .

    lien texte du légamonisme: http://bhajans-chantsdevotionnels.eklablog.com/legamonisme-dans-belzebuth-parle-a-son-petit-fils-de-mr-gurdjieff-a105935578 

    A l’instar du légamonisme, ce poème est porteur d’une vibration de conscience éclairante, vivifiante, contagieuse. Chaque mot invitant à une réflexion intérieure à différents niveaux, degrés, couches, de l’être et de l’enseignement. Certains mots comme "fils" ou "s’aiment" résonnent à double sens : les fils de la toile et les fils (et filles) , s’aiment de s’aimer  et sèment de semer. Lîlâ…..

    Et ce poème exprime aussi, en quelques mots, ce que fût et est encore l’Enseignement transmis par Yvan : celui de « la Voie du monde », celui où l’UN  s’est fait deux  pour que le deux se fasse UN." 

    Yvan Toile de Colette Bréger

     "Yvan" : toile de Colette Bréger (2013)

    http://colette-breger.fr/