• Version récente de Jay jay Ma, la Ronde des Mères a jailli en janvier 2015.
     Introduisant dans l’évocation des Noms une permutation *. Exercice de l’attention employé dans l’enseignement de Mr Gurdjieff visant à contrecarrer la mécanicité mentale et activer la Présence.
    Ainsi l’invocation commence par Maheshwarî, Mahâkâlî, Mahâlakshmî, Mahâsaraswatî ; puis enchaîne par Mahâkâlî, Mahâlakshmî, Mahâsaraswatî, Maheshwarî , puis Mahâlakshmî, Mahâsaraswatî, Maheshwarî, Mahâkâlî ; puis Mahâsaraswatî, Maheshwarî, Mahâkâlî, Mahâlakshmî.
    A chaque fois on se tourne vers un nouvel aspect de la Mère comme dans une nouvelle direction, un nouvel appel, pour éclairer les parties de notre être non soumises au Divin. Elles dansent à l’intérieur de nous en une ronde.
    Enregistrement Live Grenoble Février 2015

     Paroles 

     

    Jay, jay Ma ! Jay, jay Ma !
    Jay, jay Ma ! Jay, jay Ma !
     
    Jay, jay Ma ! Jay, jay Ma !
    Jay jay Ma Om Ma Om Ma Om Ma !
     Jay jay Ma !  
     
    Jay jay Ma Maheswarî . Jay jay Ma Mahâkâli .
     Jay jay Ma Mahâlakshmî. Jay jay Ma Mahâsaraswatî. 
     
    Jay jay Ma Mahâkâli. Jay jay Ma Mahâlakshmî.
     Jay jay Ma Mahâsaraswatî. Jay jay Ma Maheswarî.  
     
    Jay jay Ma Mahâlakshmî. Jay jay Ma Mahâsaraswatî.
     Jay jay Ma Maheswarî. Jay jay Ma Mahâkâli. 
     
    Jay jay Ma Mahâsaraswatî. Jay jay Ma Maheswarî.
     Jay jay Ma Mahâkâli. Jay jay Ma Mahâlakshmî.

     

    Chacun des Noms est relié à la description du Pouvoir de Chacune, telle que le donne Sri Aurobindo dans ses écrits dans « Sri Aurobindo parle de la Mère » - édition sri Aurobindo ashram – dont voici quelques extraits :

      

    Maheshwarî se tient, impériale, dans la vaste étendue au dessus de l’esprit pensant et de la volonté, elle les exalte et les magnifie jusqu’à la sagesse et la grandeur, ou elle les inonde d’une splendeur qui les dépasse. Car elle est la Puissante et Sage qui nous ouvre aux infinités supramentales, à l’immensité cosmique, à la magnificence de la Lumière suprême, au trésor de connaissance miraculeuse et au mouvement illimité des forces éternelles de la Mère.

     

     
    Mahâkâlî est d’une toute autre nature. Non l’étendue mais la hauteur, non la sagesse mais la force et l’énergie sont ses pouvoirs particuliers. Il y a en elle une intensité écrasante, une puissante passion de force d’accomplissement, une divine violence pour briser toutes limites et tous obstacles…. Terrible est son visage pour l’Asoura, dangereuse et impitoyable la disposition envers ceux qui haïssent le Divin, car elle est la guerrière des mondes qui ne recule jamais devant la bataille. Ne tolérant pas l’imperfection, elle traite rudement dans l’homme toute mauvaise volonté et elle est sévère pour ce qui est obstinément ignorant et obscure, son courroux est immédiat et terrifiant contre la traîtrise, le mensonge et la méchanceté, le mauvais vouloir est à l’instant frappé par son châtiment ….
     
    Mahâlakshmî :  il y a dans sa nature un mystère plus subtil, sans lequel la Sagesse et la Force seraient incomplètes et la Perfection ne serait pas parfaite. Au-dessus d’elle est le miracle de l’éternelle Beauté, secret insaisissable des harmonies divines, la magie imposante d’un charme irrésistible et universel, d’une attraction qui attire et lie les choses, les forces et les êtres, et les oblige à se rencontrer et s’unir afin qu’un Ananda caché puisse jouer de derrière le voile et faire d’eux ses rythmes et ses formes….Et pourtant il n’est pas facile de faire face aux exigences de ce Pouvoir enchanteur ou de conserver sa présence … Si dans le cœur des hommes elle se trouve entourée d’égoïsme , de haine, de jalousie, de malveillance, d’envie et de conflit si l’avidité et l’ingratitude sont mêlées au contenu du calice sacré , si la grossièreté de la passion et le désir impur dégrade la dévotion, dans de tels cœurs la déesse gracieuse et magnifique ne s’attarde point.  Un dégout divin la saisit et elle se retire, car elle n’est pas de ceux qui insistent ou fond effort…
    C’est par l’amour et la beauté qu’elle place sur les hommes le joug du Divin.
     

     

    Jay Ma : La ronde des Mères

     
    Mahâsaraswatî est la Puissance de travail de la Mère et son esprit de perfection et d’ordre … elle est la plus experte en capacité d’exécution et la plus proche de la Nature physique...
    La science, l’art et la technique sont de son ressort.
    Elle contient dans sa nature et peut toujours donner à ceux qu’elle a choisi la connaissance intime et précise, la subtilité, la patience, l’exactitude de l’esprit intuitif et de la main consciente, et le regard pénétrant du travailleur parfait… De tous les pouvoirs de la Mère, elle est la plus endurante avec l’homme et ses milliers d’imperfections. Douce, souriante, proche et secourable, ne se détournant et ne se décourageant pas aisément, persistant même après l’insuccès répété, sa main soutient chacun de nos pas à condition que nous soyons droits, sincères et que nous ayons qu’une volonté car elle ne tolère aucune duplicité et son ironie révélatrice est impitoyable au drame, cabotinage, à l’illusion et à la prétention. .. Dissipant par son éclatant sourire les nuages de tristesse, de mauvaise humeur et de dépression, remémorant sans cesse l’aide toujours présente, montrant du doigt l’éternelle clarté du soleil, elle reste ferme, calme et persévérante dans l’élan profond et continu qui nous pousse vers l’intégralité de la nature supérieure.

    Jay Ma : La ronde des Mères